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  • Implants dentaires

LES IMPLANTS DENTAIRES

  • Les réponses à toutes vos questions sur les implants dentaires

Sommaire:

Mos clés :
Implants Dentaires ; traitement implantaire ; esthétique ; dent artificielle ; pilier prothétique ; couronne

1 - Qu'est ce qu'un implant dentaire ?

Les implants dentaires sont des racines artificielles qui permettent de remplacer les racines dentaires perdues. Ces implants, solidement ancrés à l'os, servent de support à des couronnes, des bridges ou à un appareil dentaire (dentier).

La perte d'une dent ou d'un groupe de dents peut donc être traitée par la mise en place d'implants. Les implants permettent le plus souvent de réaliser des restaurations prothétiques fixées (comme les dents naturelles). Par ailleurs, les implants peuvent servir à stabiliser un appareil dentaire amovible et donc à le rendre plus confortable. Le but du traitement implantaire est de rétablir l'esthétique et d'assurer les différentes fonctions (mastication, phonation…).

Qu'est ce qu'une dent artificielle ?

La dent artificielle est composée de trois parties :

1. L'implant lui-même : c'est la racine artificielle proprement dite qui est placée dans l'os. Sa taille est sensiblement identique à celle d'une racine naturelle.

2. Le pilier prothétique intermédiaire : c'est un élément prothétique qui est vissé dans l'implant. Cet élément sort donc de la gencive et sert d'ancrage à la future couronne.

3. La couronne : elle est vissée ou scellée sur le pilier prothétique intermédiaire.

 

implants dentaires

 

Composante de la dent artificielle

Les différentes parties d'une dent artificielle :

  • 1. L'implant posé dans l'os
  • 2. Le pilier prothétique vissé dans l'implant
  • 3. La couronne qui peut être vissée ou scellée sur le pilier prothétique

 

En savoir plus:

1/1. Caractéristiques des implants dentaires

L'implant est caractérisé par :

1) La forme :

 

 

implants dentaires

 

  • 1. Implant cylindrique
  • 2. Implant transgingival
  • 3. Implant cylindrique à col évasé
  • 4. Implant conique
  • 5. Implant conique à col évasé

La forme conique qui reproduit la morphologie radiculaire est la plus adaptée.

Formes des dents naturelles (incisives centrales maxillaires et mandibulaires)

 

implants dentaires

Dimension du col d'implant par rapport au col de la dent

implants dentaires

2) Le matériel :

la biocompatibilité du matériau implantaire (le titane est un matériau parfaitement toléré par les tissues vivants)

3) L'état de surface implantaire

lisse ou rugueuse. les surfaces rugueuses sont actuellement recommandées.

4) Morphologie implantaire :

La morphologie implantaire va dépendre de la dent qui sera remplacée :

  • Pour une petite dent (incisive mandibulaire ou incisive latérale maxillaire) un implant de petit diamètre sera utilisé.
  • Pour une grosse dent (molaire), en règle générale un implant de gros diamètre est recommandé.
  • L'implant standard est utilisé pour les autres types de dents.

2. Quels sont les avantages du traitement implantaire ?

Remplacer une dent perdue est d'une grande importance. Ça évite la migration des dents adjacentes et ses implications sur l'esthétique et les fonctions de l'appareil masticatoire.

Les différentes régions édentées (sans dents) peuvent parfois être traitées de façon conventionnelle (bridge ou prothèse amovible)
Cependant, ces options présentent des inconvénients. En effet, le bridge prend appui de part et d'autre sur les dents adjacentes. Il impose donc le délabrement (préparation) de dents saines. Par ailleurs, avec les appareils dentaires amovibles (dentier), le confort du patient est souvent aléatoire. Dans la plupart des cas, ces appareils ne permettent pas une alimentation et phonation correcte.

Avantages des implants:

 

  • 1. Retrouver une mastication naturelle
  • 2. Retrouver une phonation naturelle
  • 3. Permettre une solution prothétique fixe
  • 4. Assurer une sensation la plus proche d'une dent naturelle
  • 5. Empêcher la perte osseuse après une extraction dentaire
  • 6. Maintenir l'intégrité des dents adjacentes
  • 7. Obtenir un bon résultat esthétique
  • 8. Faciliter l'hygiène dentaire
  • 9. Option thérapeutique très fiable

3. Qui peut bénéficier d'un traitement implantaire?

Pendant longtemps les patients " à risque " ne pouvaient pas subir de traitement implantaire.

Il existe 2 types de facteurs de risque :

  • A - Systémiques, en rapport avec l'état de santé du patient
  • B - Locorégionaux, en fonction du volume osseux disponible et de la qualité osseuse

A - Systémiques

 

a- L'âge

Illustration1

L'âge n'est absolument pas une contre-indication pour la mise en place d'implants excepté les patients jeunes où il faut attendre la fin de la croissance.
Fig.1: Vu profil d'un patient âgé avec une relation intermaxillaire difficile (classe III squelettique)

b- Le diabète

Le diabète : le patient doit voir son médecin pour équilibrer son diabète. Un diabète équilibré ne représente pas un facteur de risque pour la mise en place des implants.

c- L'ostéoporose

L'ostéoporose n'influe pas sur le taux de survie des implants mais les cas extrêmes très avancés constitue une contre-indication.

d- Les maladies cardiovasculaires

Il n'y a pas de différence significative entre le taux d'échec implantaire chez les patients qui présentent une maladie cardiovasculaire et ceux qui n'en présentent pas.
L'avis du cardiologue reste néanmoins indispensable dans le cas de valvulopathies (anomalies au niveau des valves cardiaques), ou des pathologies coronariennes.

e- Le Syndrome de Gougerot - Sjögren

La bouche sèche entraîne souvent des douleurs gingivales, linguales, ou de la muqueuse buccale associé à des polycaries. Il s'agit essentiellement d'atteinte en rapport avec les tissus mous et non de l'os.

f- Le tabac

Illustration1

il est recommandé d'avoir une consommation de tabac "contrôlée" avant la mise en place des implants.

Fig.2: Patiente tabagique, elle fume 2 paquets par jour, présentant une maladie parodontale terminale, avec une mobilité extrême des dents, la patiente n'a pas vu un dentiste depuis 7 à 8 ans, elle est totalement " fâchée " avec sa bouche. Elle est adressée par son mari !!! pour une mise en charge immédiate.
Elle présente un espace interdentaire entre les incisives maxillaires qui est très caractéristique pour sa personnalité et qui doit absolument être préservé. Cette espace s'appelle un diastème et le but est de conserver ce diastème.
Un dentier a été prévu un cas d'impossibilité de réalisation d'une mise en charge immédiate.
Chez cette patiente 9 implants sont mis en place, l'empreinte a été prise le lendemain de l'intervention et les dents prothétiques placées à 72 heures.

g- Radiothérapie

Illustration1

Les patients ayant eu une radiothérapie dans le cadre d'un traitement oncologique (cancer), peuvent avoir besoin d'une mise en place d'implants.

Fig.3: Vue du profil du patient avant et après traitement implantaire. Noter l'amelioration du soutien des lèvres. Tout traitement doit être fait en accord avec le radiothérapeute et l'oncologue.

h- Anomalies congénitales

Dysplasie ectodermique (maladie de la peau, des cheveux, affectant le nombre de dents).
Pour les patients présentant une hypodontie (nombreuses dents absentes) associée à une dysplasie ectodermique, la mise en place des implants est le traitement de choix.

dysplasie ectodermique
  • Fig.4. Avant: noter l'existence de deux dents au maxillaire de forme conique avant le traitement.
  • Fig.5. Après: sourire du patient après le traitement implantaire à la mandibule avec une prothèse complète sur barre
  • Voir le diaporama

B - Locorégionaux

 

a- Maladies parodontales avancées

Radiographie des dents maxillaire du patient présentant une maladie parodontale avancée.

dysplasie ectodermique
  • Fig.6: Noter la perte osseuse considérable autour des racines dents résiduelles.

b- Résorption de la crête osseuse maxillaire

Fig. ci-contre à droite:
2 radiographies montrant la lyse osseuse avancée au niveau maxillaire postérieur droite et gauche, et la proximité des sinus maxillaire de deux cotés.

4. Quels sont les examens nécessaires avant d'envisager les implants ?

  • 1. Un interrogatoire médical
  • 2. Un examen clinique complet de la bouche et des dents
  • 3. Si nécessaire, des examens de laboratoire
  • 4. Des examens radiographiques pour évaluer la quantité et la qualité de l'os

Un scanographe dentaire est souvent nécessaire pour une évaluation précise des maxillaires. Le scanographe permet une analyse tridimensionnelle des structures anatomiques.

dysplasie ectodermique
  • Fig.1: Bilan long-cone d'un patient
dysplasie ectodermique
  • Fig.2: Reconstruction panoramique SCANNER. Cet examen radiologique est d'une grande utilité pour la préparation d'un traitement implantaire.

Mos clés : Implants Dentaires ; phase chirurgicale ; vis de cicatrisation ; édentement unitaire ; pilier de cicatrisation ; technique non invasive, sans incision ; technique sans lambeau ; sinus maxillaire ; phase prothétique ; couronne provisoire ; guide chirurgical ; guide radiologique ; disponibilité osseuse ; pilier intermédiaire ; ankylose ; empreintes ; tête de l'implant ; transferts d'empreinte ; prothèse provisoire ; ostéointégration.

5. Quelles sont les différentes phases de la réalisation d'un traitement implantaire ?

Le traitement se réalise en 2 étapes :

  • La phase chirurgicale: : mise en place de l'implant (racine artificielle) et de la vis de cicatrisation
  • La phase prothétique : mise en place du pilier intermédiaire

La phase chirurgicale

 

implants: phase chirurgicale implants: phase chirurgicale
  • Fig.1 : Un patient présentant un édentement unitaire au niveau de la 15
  • Fig.2 : Vue clinique après pose de l'implant et de son pilier de cicatrisation (technique non invasive, sans incision, dite sans lambeau).
  • Fig.3 : Radiographie retroalveolaire montrant le positionnement de l'implant par rapport aux dents adjacentes et aux structures anatomiques à proximité (sinus maxillaire)

La phase prothétique

implants: phase chirurgicale
  • Fig.4 : Mise en place du pilier prothétique intermédiaire et de la couronne provisoire. Noter le niveau de la gencive par rapport aux dents adjacentes

La phase chirurgicale :

 

La mise en place des implants

C'est un acte qui est effectué par un chirurgien spécialisé. L'intervention est le plus souvent réalisée sous anesthésie locale.
Elle peut se faire également sous sédation consciente complétée par une anesthésie locale dans un cabinet spécialement aménagé ou sous anesthésie générale au bloc opératoire.
Chez certains patients présentant des problèmes de santé spécifiques, la mise en place d'implants est pratiquée de préférence en milieu hospitalier.

implants phase chirurgicale implants phase chirurgicale
  • Fig.5 et 6 : Bloc opératoire. Intervention réalisée sous sédation en présence de l'anesthésiste.
Illustration1

Fig.7 : Le guide chirurgical préparé au préalable permet au chirurgien un placement idéal des implants.

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Fig.8 : Un guide radiologique permet de comparer l'axe des couronnes futures avec la disponibilité osseuse chez le patient

La phase prothétique

 

La mise en place du pilier intermédiaire:

Il est choisi, adapté et positionné par le praticien prothésiste après un temps de cicatrisation osseuse (ostéointégration) de 3 à 6 mois.
Ce délai permet l'obtention d'un ancrage définitif (ankylose) entre la surface de l'implant et l'os. Le praticien prothésiste réalise :

  • des empreintes précises des implants et des contours gingivaux.
  • la connexion du pilier prothétique à la tête de l'implant.
  • L'empreinte est réalisée à l'aide de pièces spéciales (transferts d'empreinte) permettant de copier avec exactitude la position de l'implant ainsi que le contour gingival.
  • Voir les illustrations "Phase prothétique"

La réalisation de la prothèse provisoire ou définitive

La réalisation d'une prothèse provisoire peut être nécessaire pour guider la cicatrisation de la gencive et obtenir un résultat esthétique idéal. La prothèse définitive doit être envisagée après une parfaite cicatrisation gingivale (6 à 12 semaines). Il est conseillé de ne pas porter d'appareil dentaire pendant la phase de cicatrisation osseuse lorsqu'il n'y a pas d'impératifs esthétiques.

6. Options thérapeutiques particulières

1) Techniques d'augmentation de crête alvéolaire :

 

Volume osseux insuffisant

Lorsque le volume osseux est insuffisant, des greffes osseuses autogènes (prélèvement d'os sur le patient) ou allogènes (utilisation de biomatériaux) permettent d'élargir les indications des implants dentaires. L'élévation sinusienne a permis par exemple d'augmenter le taux de succès en implantologie au niveau de l'arcade maxillaire postérieure.

a- Greffe osseuse sous-sinusienne

Le niveau osseux disponible est un paramètre essentiel du succès en implantologie. La partie postérieure du maxillaire a traditionnellement été l'une des régions les plus difficiles pour la pose des implants vu la proximité du sinus et l'insuffisance en qualité et en quantité d'os.

Quelle que soit la cause de la perte de dents (carie, infections, maladies parodontales, choc, traumatisme), la résorption osseuse est importante et la pneumatisation du sinus aboutit très souvent à une hauteur sous- sinusienne insuffisante voire inexistante.

La greffe osseuse sous-sinusienne permet d'élever le bas-fond sinusien et de créer un volume osseux favorable pour la mise en place des implants dentaires. Elle est réalisée de préférence au moins 2 mois après les extractions.

Un scanner maxillaire sera nécessaire pour évaluer l'espace sous-sinusien et mettre en place la greffe osseuse.

EN SAVOIR PLUS :

Lorsque le volume osseux sous-sinusien est de moins de 5-6 mm, les implants ne seront pas mis dans le même temps opératoire.

Les différentes options thérapeutiques ==>

 

b - Expansion osseuse

Cette technique est pratiquée en présence d'une crête osseuse fine. Le site implantaire est préparé à l'aide d'expanseurs de différents diamètres permettant le placement de l'implant sans aucun forage.

implants phase chirurgicale
  • Fig.1 : Schéma illustrant les différentes étapes d'expansion osseuse

 

c - Greffe d'apposition

Une résorption osseuse avancée peut empêcher le placement d'implant. Une quantité osseuse importante est nécessaire. Le prélèvement de l'os du patient est réalisable sur des sites intra ou extra-buccaux.

Illustration1

 
Fig.2 : Vue clinique d'une patiente présentant une perte importante du volume osseux au niveau de la 14

Illustration1

 
Fig.3 : Avant la pose d'implant, les mesures sont faites pour determiner la quantité osseuse nécessaire pour reconstruire le site.

3) Mise en charge immédiate et mise en temporisation immédiate

Plusieurs protocoles en chirurgie implantaire ont été proposés :

Dans 95% des cas, la mise en place de l'implant et de le pilier de cicatrisation (qui guide la cicatrisation de la gencive) s'effectue dans le même temps opératoire (un seul temps chirurgical).

- La mise en place des implants en 2 temps :

L'implant est mis d'abord dans l'os et la gencive refermée par dessus, puis 3 à 6 mois plus tard la gencive est ouverte et une vis de cicatrisation est placée sur l'implant afin que la réalisation prothétique soit possible.

a) traitement implantaire en deux temps chirurgical:

Fig.4 : Schéma illustrant les étapes du traitement implantaire en deux temps chirurgical:

implants phase chirurgicale
  • I. la première chirurgie : les implants posés et recouverts par la gencive
  • II. la deuxième chirurgie : les implants sont découverts et un pilier de cicatrisation est vissé permettant la cicatrisation de la gencive.
  • III. la prothèse est mise en place sur les piliers prothétiques.

 

- Protocole de mise en charge rapide, en un seul temps chirurgical :

- L'implant est mis en place avec la vis de cicatrisation et la couronne est réalisée 2 mois plus tard.

b) Mise en charge rapide, en un seul temps chirurgical :

Fig.5 : Schéma illustrant les étapes du traitement implantaire en un seul temps chirurgical:

implants phase chirurgicale
  • I. la chirurgie : les implants posés et un pilier de cicatrisation est vissé permettant la cicatrisation de la gencive.
  • II. la prothèse est mise en place sur les piliers prothétiques.

- Protocole de mise en charge immédiate :

- L'implant est mis en place et le bridge est réalisé 48-72 heures plus tard.

- Protocole de mise en temporisation immédiate :

- L'implant est mis en place et la couronne ou le bridge le jour même ou 48-72 heures plus tard. La dent est en sous-occlusion c'est-à-dire que la couronne doit être plus courte, pour ne pas toucher son antagoniste lors de la mastication. Les dents antagonistes ne doivent pas se toucher quand les dents sont serrées. Il est fortement recommandé au patient d'être très méticuleux et de ne pas utiliser la dent (ne pas mordre sur la dent pendant au moins 3 à 6 mois après la mise en place de l'implant). On fait toujours des radiographies de contrôle pour les implants.

Mise en temporisation immédiate

Fig.6 : Schéma illustrant le traitement implantaire en mise en temporisation immédiate :

Illustration1

 
I. la chirurgie : les implants sont posés et la prothèse est mise en place sur les piliers prothétiques dans un délais de 72 heures.

1er PATIENT

Patient présentant des prothèses amovibles, maxillaire et mandibulaire totalement instable. Patient malheureux avec une mastication (ne peut pas manger des choses solides) et phonation très difficiles. On propose au patient de réaliser un traitement implantaire avec mise en charge immédiate.

2ème PATIENT

Patiente présentant une maladie parodontale terminale

implants prothèse fixe
  • Radiographie du patient montrant le degré très avancé de la lyse osseuse autour des dents résiduelles

Patient DIEM

Patiente portant une prothèse amovible totale, au maxillaire et à la mandibule. Le traitement a pour but de convertir la prothèse amovible mandibulaire en prothèse fixe implanto-portée

Patient METI

1er PATIENT

Patient présentant une 46 absente, et un bridge tenant sur les dents 45 et 47.
Le traitement: extraction de la 45 fracturée, et pose immédiate de deux implants en site de 45 et 46.

2éme PATIENT

Extraction et pose immédiate de la dent

Radiographie rétroalveolair

 
Fig.8 : Radiographie rétroalveolaire. Noter la résorption radiculaire avancée de la dent (11)

Radiographie rétroalveolair

 
Fig.9 : Radiographie retroalveolaire montrant le bon placement de l'implant

4) Extraction implantation immédiate et mise en charge immédiate

La mise en place de l'implant se fait dans le même temps chirurgical que l'extraction des dents.

1er PATIENT

Patiente présentant de très nombreuses dents atteintes d'une maladie parodontale terminale.
Après une préparation très méticuleuse du plan de traitement de la patiente, dont le but est de redéfinir le plan de mastication, égression des dents (les dents sont descendues).
L'analyse radiologique est superposée à l'examen clinique afin de redéfinir le plan occlusal de la patiente.

2ème PATIENT

Fig 10. 11. 12.

Situation clinique d'un patient présentant un fistule à répétition au niveau de l'incisive centrale gauche.

Radiographie rétroalveolair Radiographie rétroalveolair Radiographie rétroalveolair
  • 1 - Extraction atraumatique de la dent.
  • Implant PREVAIL.
    Le col est plus large que le diamètre du corps de l'implant.
    La surface rugueuse est maintenue jusqu'au sommet de l'implant.
    La partie dorée du porte implant est graduée en 4 mm permettant le bon positionnement apico-coronaire.
  • Radiographie montrant la prothèse temporaire réalisée en place sans comprimer l'implant afin de ne pas perturber la cicatrisation osseuse..
  • Consulter le diaporama

5) Platform switching

L'utilisation de connexions prothétiques sous-dimensionéees par rapport au diamètre du col de l'implant limite la résorption osseuse péri-implantaire .

Patient présentant un édentement unitaire au niveau de la première molaire inférieure (46):

 

implants prothèse fixe
  • Fig.13 : Radiographie rétroalveolaire montrant la pose de l'implant et d'un pilier de cicatrisation de diamètre inférieur à celui du col de l'implant (platform-switching)
  • Radiographie retroalveolaire montrant la couronne définitive. Noter le décalage des diamètres entre le col de l'implant et le complexe pilier-couronne respectant la notion de platform-switching.
  • Consulter le diaporama "Platform Switching"

6) Greffes gingivales et lambeaux de repositionnement

Ces 2 dernières techniques sont principalement à visée esthétique
Il faut parfaitement adapter l'anatomie implantaire à la dent qui va être remplacée
Le positionnement de l'implant tient compte de la position de la racine antérieure.
Si l'implant est positionné trop palatin, le résultat esthétique serait insuffisant.

Illustration1

 
Fig.14 : Radiographie rétroalvéolaire montrant la situation des tissus durs (os et racines dentaires)
Noter la résorption radiculaire avancée de l'incisive centrale gauche (21).

Radiographie retroalveolaire

 
Fig.15 : Radiographie retroalveolaire de l'implant bien posé et le niveau osseuse de l'incisive centrale droite.

7) Orthodontie et implantologie

L'implantologie a révolutionné le monde de la dentisterie. En orthodontie comme pour d'autres disciplines, l'implantologie fut exploitée en différentes voies.
L'utilisation des mini-implants a étendu les possibilités du traitement orthodontique en rajoutant à l'arsenal thérapeutique un outil révolutionnaire.
Dans les cas d'agénésie congénitale des dents, l'implantologie est devenue la réponse face à un traitement conventionnel de fermeture de l'espace et coronoplastie, ou un bridge qui tient sur les dents adjacentes.
Cette coopération entre ces deux disciplines a donné la possibilité à l'implantologiste de recréer l'espace prothétique perdu (perte ancienne des dents), pour constituer un espace nécessaire à la pose des implants et une réhabilitation prothétique.

Cas d'agénésie d'une incisive latérale maxillaire

Lorsque la distance mésio-distale est insuffisante pour la mise en place d'un implant, un traitement orthodontique est envisagé. L'espace adéquat est alors recréé et l'implant peut être ainsi positionné.

Patiente présentant une agénésie d'une incisive latérale

Un traitement orthodontique a été réalisé pour recréer un espace suffisant.
L'orthodontie est une discipline capitale pour l'aménagement de l'espace édenté avant la mise en place de l'implant.

pilier prothétique

 
Fig.16 : La pose de l'implant et du pilier prothétique

pilier prothétique

 
Fig.17 : La prothèse finale en place

1/2. Greffe osseuse sous-sinusienne

Volume osseux sous-sinusien de moins de 5-6 mm

Lorsque le volume osseux sous-sinusien est de moins de 5-6 mm, les implants ne seront pas mis dans le même temps opératoire.

La méthode classique consiste à élever la gencive pour exposer la face antero-externe du maxillaire. Ensuite un volet osseux est retiré au niveau de cette parois, pour accéder à la cavité sinusienne. La membrane sinusienne est soulevée et l'espace sous-sinusien est comblé à l'aide d'os ou de biomatériaux.

Le lambeau est ensuite repositionné. La durée de cicatrisation varie de 4 à 7 mois, selon le type de matériau utilisé et de l'importance du défaut osseux. Les implants seront ensuite mis en place. Une fois les implants en place, une période de cicatrisation additionnelle de 4 à 7 mois est requise.

Espace sous-sinusien de plus de 5 mm

En présence d'un espace sous-sinusien de plus de 5 mm, les implants peuvent être mis en place au même moment que la greffe osseuse.

Les différentes options thérapeutiques sont réalisées avec différents types de matériaux qui ont pour capacité de favoriser la régénération osseuse:

- L' os autogène:

C'est l'os du patient prélevé en intra-buccal (menton, région de la dent de sagesse mandibulaire) ou en extra-buccal (os pariétal du crâne ou crête iliaque). L'os autogène a été pendant longtemps le matériau de référence. Mais son inconvénient réside dans la nécessité du double site opératoire.

- Combinaison d'os autogènes avec un matériau de comblement.

- Biomatériaux de comblement.

7. Quelles sont les suites chirurgicales ?

En général, après la pose d'implants, les suites chirurgicales peuvent être inconfortables, mais rarement douloureuses.
Des antalgiques (médicaments contre la douleur) et antibiotiques si nécessaire permettront de contrôler l'inconfort et de prévenir toute infection.
Le patient est revu en contrôle 10 à 15 jours après l'intervention.

8. Faut-il un suivi particulier après le traitement ?

Différents facteurs permettent d'assurer la pérennité du traitement implantaire :

  • 1. Une bonne hygiène bucco-dentaire
  • 2. Un suivi régulier par votre dentiste
  • 3. Des détartrages réguliers en utilisant des instruments spécifiques (tous les 6 mois).

Les nouvelles "dents" implanto-portées nécessitent un suivi régulier. Des contrôles cliniques et radiographiques devront être réalisés tous les 6 mois pendant les deux premières années et une fois par an par la suite. L'entretien quotidien effectué par le patient est capital pour le devenir des implants. L'hygiène bucco-dentaire est donc essentielle autour des dents naturelles et des implants.

9. Y a-t-il des rejets avec les implants dentaires ?

Les implants dentaires sont fabriqués en titane. Ce métal est totalement biocompatible. Toutes les études scientifiques montrent une parfaite tolérance tissulaire (os et gencive). En implantologie dentaire, le titane est donc le matériau de référence. Il n'existe pas de rejet, car l'implant ne se comporte pas comme un corps étranger. Cependant, il existe des échecs comme dans toute technique chirurgicale. L'échec implantaire est rare et n'est à l'origine d'aucune conséquence aggravante. En effet, après un temps de cicatrisation ou parfois immédiatement, un nouvel implant peut être mis en place.

Le taux de succès global des implants dentaires est supérieur à 95% à condition de respecter les indications, les principes chirurgicaux d'asepsie et les conseils postopératoires. Le tabac est nocif et limite le taux de succès en implantologie. En effet, chez les gros fumeurs, le taux de succès est moins important.

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